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Société d'Histoire de Nancy
Hôtel Lillebonne
14 rue du Cheval Blanc
54000 Nancy
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Sorties - Souvenirs
A partir de mai 2016, les comptes rendus des sorties se trouvent dans les SHN News
Sortie du 9 avril 2016 Le printemps en Alsace
organisation Mr et Mme Minni
27 adhérents par une fraîche matinée ont découvert la Vieille Ville de Colmar.

Le musée d' Unterlinden dans un ancien couvent de moniales fondé au XIIIe, , entièrement rénové en 2015.

Ce bâtiment, ancien Bains Douches est une extension du musée.

Notre charmante guide nous fait découvrir la célèbre Maison des Têtes, ancienne corporation des vignerons de 1609 avec ses 106 petites têtes. Son pignon est surmonté d'un petit tonneau en étain d'Auguste Bartholdi.

La ville possède de nombreuses et intéressantes enseignes de l'artiste Hansi qui lors de l'annexion de l'Alsace célébra toujours son amour pour la France avec des décors et symboles tricolores.

Pâques est fêté avec beaucoup de couleurs en Alsace.

Balade dans le quartier des Tanneurs, rénové en 1972 avec ses imposantes maisons à étages et séchoirs.

Dans cette maison réside une jeune fille à marier, ce volet en est le symbole.

Le quartier des pêcheurs, maisons petites mais très colorées selon la profession (pêcheurs : maison jaune, maraichers : maison verte, boucher : maison rouge)

Colmar a aussi son Manneken Pis de 1922, offert par la ville de Bruxelles à l'occasion du 4ième anniversaire de la libération de la ville et en souvenir des souffrances endurées par les deux pays.

Maison Pfister de 1537, appartenant à un chapelier de Besançon.

Ancien Corps de Garde où les annonces municipales étaient criées.

Musée d'Auguste Bartholdi

Auguste Bartholdi, né à Colmar en 1834 et décède à Paris en 1904.

Le général Jean, Comte Rapp né à Colmar le 27 avril 1773 et mort à Rheinweiler le 8 novembre 1821

Sa salle à manger de sa maison natale

Ensuite visite d'un des plus beau village de France : Eguisheim, ville natale du pape Léon IX, Bruno d'Eguisheim ( 1002 - 1054 )qui provoqua le grand schisme entre l'église d'occident et d'orient en 1054 .
La chapelle et l'ancien château des Ducs.

Retour à Nancy vers 19h30.
29 août 2015 - Deux petites cités comtoises de Caractère : Vauvillers et Faverney
40 adhérents prirent le chemin de la Haute Saône
Vauvillers
Hôtel de Ville.
Le dynamique Maire de Vauvillers , 685 habitants , Monsieur Rosaire Coppola nous reçu avec chaleur pour nous présenter sa ville avec de très intéressants souvenirs des siècles passés.
Le château maintenant Mairie fut édifié de 1715 à 1723 par Gaspard de Clermont-Tonnerre, maréchal, duc et pair de France.Il fait face aux communs ,actuellement salle des fêtes. Les deux bâtiments étant recouverts de superbes tuiles vernissées.
A l'intérieur du bâtiment, un magnifique escalier en fer forgé où s'entrelacent les deux « C » de Clermont Crussy.
Monsieur le Maire nous présenta la salle de réunion du Conseil Municipal, ancien tribunal.

L'église de la Nativité de Notre Dame 1768- 1773 est l’œuvre de Jean Quenet.
A l'intérieur un très intéressant triptyque du XVI ème consacré à Saint Jean et une Vierge à l'Enfant du XVI ème.

Les halles sont très anciennes , détruites plusieurs fois et rebâties à l'identique au cours du XVII ème avec une belle charpente en chêne. Actuellement se tient un marché hebdomadaire très fréquenté ainsi qu'un repas campagnard avec musique tous les samedis en été .

Ville avec de nombreux bâtiments Renaissance à découvrir.
Sur la colline Montdoré 73 habitants avec son église Saint Martin du XIII ème agrandie au XV ème . Monsieur Martial Jeantrout, 94 ans, nous conta l'histoire du château disparu et de la bourgade. Les deux tableaux «Catalogue des Dames du Rosaire » et « Des demoiselles de la Conférence » depuis le XVIII ème sont le résultat de ses recherches.

Sur cette colline une très belle vue sur la Franche Comté et la Suisse.
Repas à « l'Auberge du Pont Tournant » à Selles.
Amance : Les Neufchâtel Montaigu en étaient les seigneurs qui appartenait au Comté de Bourgogne.
Ancienne ville fortifiée du XIV ème avec un château hélas détruit ainsi que ses anciennes douves. La Tour d'Angle de 1478 est la seule des dix tours qui subsiste de l'enceinte urbaine.

Maison Renaissance dite du Bûcheron , construite au XVI ème . Les deux frères riches marchands enrichis par le commerce et la gestion des biens seigneuriaux, jalousés par la population, protestants, ils furent inculpés de sorcellerie et d'hérésie, leur procès commença le 27 mars 1607 . Le tribunal de Vesoul acquitta Jacques pendant que son frère Claude trouvait la mort durant le procès.

Faverney , étant le seul point de passage à gué sur la rivière Lanterne affluent de la Saône. Stratégique le site est fortifié et placé sous la protection des Ducs de Bourgogne.

En 722 la création d'une abbaye bénédictine par le Seigneur Wideradus pour sa sœur Gude.
En 1132 les moniales sont remplacées par des moines bénédictins venus de la Chaîse Dieu. Après de nombreux remaniements au XVII et XVIII ème ,l'abbaye avec sa façade de 108 mètres de long sur deux étages avec combles domine le paysage et l'on peut encore voir les bâtiments conventuels et le cloître.

Le 25 mai 1608 ,jour de la Pentecôte , un incendie brûle la table reposoir sur laquelle était posée l'ostensoir. Le lundi matin on découvre que l'ostensoir se trouve suspendu dans le vide au dessus des restes carbonisés. Pendant 33 heures, le miracle dure et des milliers de personnes en sont témoins. Les effets de ce miracle enraya les progrès du protestantisme fort actif dans cette région.

Dans cette ville beaucoup de maisons sont anciennes, en pierre et coiffées de tuiles plates avec des encadrements de porte et de fenêtre très soignés.
Beaucoup de choses à découvrir.
Nous remercions nos guides bénévoles , Monsieur et Madame Raguet , Président des Amis de l'Abbaye.
Sortie avec un riche patrimoine insoupçonnable sous un soleil de plomb.
Retour à Nancy vers 20 heures,
Merci à Monsieur et Madame Demange.
Commentaires de Monsieur et Madame Minni.
8 août 2015 - Le pays du Brand
53 adhérents prirent le chemin de l’Alsace.

A Turckheim voici la Porte de France avec son incontournable nid de cigognes qui se sont installées ici depuis les temps immémoriaux. Porte du XIV ème par laquelle s'effectuait l'essentiel du commerce avec l'extérieur « étranger ». Le gardien fermait les deux battants après l'angélus du soir et les ouvrait à l'angélus du matin. Le dimanche la porte restait fermée jusqu' après la grand -messe.
Turckheim s'entoure de remparts à partir de 1314 pour se protéger de l'insécurité de l'époque. En 1354 la ville fait partie des 10 villes libres d'Alsace « Décapole ».
Haguenau, Colmar, Wissembourg, Turckheim, Obernai, Kaysersberg, Rosheim, Munster, Sélestat et Mulhouse.
La guerre de 30 ans met la ville jadis prospère à rude épreuve. Turenne chasse les Impériaux le 5 janvier 1675. L'Alsace devient Française.
A la nuit tombée un veilleur de nuit veille sur le sommeil et la sécurité des habitants.
« Han sori zu Fir und Liacht » prenez soin de l'âtre et de la chandelle.
Nous poursuivons notre promenade dans cette ville qui a su garder son caractère historique par une visite à la porte du Brand (porte Öltor) qui donne accès au réputé vignoble Le Brand sur des coteaux très pentus et très ensoleillés.

Dans le musée de la Poche de Colmar situé dans l'ancien manoir du Prévôt Royal puis ancien presbytère nous sommes accueillis par l'adjoint au maire et responsable de ce musée qui nous explique les dures moments subis en décembre, janvier et février 1944-1945 par la population lors de la bataille de la Poche de Colmar.
Pendant 3 mois la population trouva refuge dans ses caves.
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Kientzheim : un repas alsacien fort copieux fut apprécié à l'Hostellerie réputée
Schwendi .
Le musée régional dédié à la viticulture alsacienne situé au château de la Confrérie Saint Etienne dans l'hôtel des Schwendi, Monsieur Hugel, son président, nous expliqua le travail et les soins portés à la vigne depuis les temps anciens.

La chaleur étant insupportable, la visite de la ville fut écourtée.
La porte du Lalli du XV ème avec son masque grimaçant et sa langue métallique pour narguer les agresseurs nous amusa.

En route pour Sigolsheim , ville détruite totalement lors du conflit. Seul le portail roman de l'église résista.

Belle restauration du bâtiment avec de très beaux vitraux modernes et un chemin de croix intéressant.
Sur la colline la Nécropole de Sigolsheim : Montagne du Blutberg, montagne du sang inaugurée le 2 mai 1965 par le Maréchal de Lattre de Tassigny se trouvent 1589 tombes de militaires tués au combat : dont 792 tombes de militaires Maghrébins et 15 tombes de militaires Juifs.

Nous avons quitté cette région très fleurie et très accueillante à regrets avec une promesse de visite pour Pâques 2016.
Bien fatigué, le groupe était de retour vers 19h30.
CR G et JM Minni
25 juillet 2015 - Les Fleurons de Reims
45 adhérents prirent le chemin des célèbres caves de champagne POMMERY VRANKEN.
Les caves Pommery Vranken,
Louis Alex Pommery négociant en laine s'associe en 1856 à Narcisse Gréno pour fonder la maison Pommery et Gréno.
Deux ans plus tard Madame veuve Jeanne Alexandrine Pommery son épouse reprend l'affaire qui à cette époque était très modeste.
En 1866 , son fils aîné est associé à l'entreprise qui prend le nom de Veuve Pommery et fils. Cette femme très dynamique et en avance sur son temps développe l'activité et fait creuser 18 km de cave, ce qui permet de relier entre elles les crayères creusées par les gallo-romain . Elle développe son affaire à l'international et construit de grands bâtiments en style néo gothique élisabéthain pour plaire à sa clientèle anglaise.

Actuellement, Xavier Gardinier, le groupe B S N, le groupe L V L H et depuis 2002, le groupe Vranken Monopole en sont les propriétaires.
Le maître lorrain ébéniste Emile Gallé décore en 1903 le Grand foudre Pommery d'une capacité de
75 000 hl ( 100 000 bouteilles environ), il sera utilisé jusqu'en 1973.
Il était la vedette de l'exposition universelle de Saint Louis dans le Missouri en 1904.
Une dégustation de bienvenue fut servie aux adhérents et fortement appréciée.
Après le déjeuner, qui fut copieux et pris dans la bonne humeur, ce fut la visite du Palais du Tau.
Palais épiscopal , lieu de résidence des archevêques de Reims ; il fut également le lieu de séjour des Rois de France lors de leur couronnement.
Depuis 1972 c'est un musée lié à la cathédrale et aux sacres des Rois de France.

La salle du festin, édifiée en 1500 lors des sacres des Rois de France, dont la voûte en carène de navire renversée à été restaurée après l'incendie de 1914. Elle présente des tapisseries consacrées à l'histoire de Clovis.
Le reliquaire de la Sainte Ampoule commandé en 1819 par Jean Charles Coucy, archevêque de Reims , en vermeil et décoré de pierres précieuses. Il était destiné à contenir les restes de la Sainte Ampoule vandalisés en 1793.
Le Talisman de Charlemagne du IX ème siècle qui était dans le trésor d'Aix la Chapelle, Monseigneur Berdolet en fit cadeau le 9 décembre 1804 à Joséphine de Beauharnais afin de remercier Napoléon d'avoir rendu les reliques confisquées à Aix la Chapelle lors de la Révolution Française. L'Impératrice Eugénie épouse de Napoléon III l'offrira finalement au trésor de la cathédrale de Reims en 1909.
La cathédrale Notre Dame dès le III ème siècle eut un évêque, Saint Sixte , elle est une des plus anciennes « Églises Mariales » de notre pays . En 498 , Clovis reçoit le baptême des mains de Saint Remi.
Le 6 mai 1211, l'archevêque Aubry de Humbert posait la première pierre d'une nouvelle construction, la précédente avait disparu dans l'incendie de la ville .
Le 19 septembre 1914 un bombardement mis le feu à la charpente , l'énorme brasier fit fondre les cloches et les plombs des verrières. 2303 statues sont dénombrées.
Un énorme vaisseau de pierre dans lequel 25 rois de France furent sacrés.
L'Ange au sourire, emblème de la ville de Reims et des soldats anglais de la première guerre mondiale.
Cette agréable sortie nous replongeant dans la fabuleuse histoire de nos rois et de notre pays.
CR G et JM Minni
4 juillet 2015 - Des Maîtres de Forge aux églises à pans de bois
Par une chaude journée, une quarantaine de participants ont découvert les charmes méconnus des petits villages de la Meuse.

Lavoirs de Mauvages et Houdelaincourt et ses jolies églises, puis une vue sur le site de l'Andra à Bure.
Visite commentée du site de Métallurgie Park à Dommartin le Franc dans la vallée de la Blaise avec une démonstration d'une coulée de fonte à 1 000 degrés.

Minerai de fer et haut fourneau
Une tonne cinq de fonte en fusion coulait dans les moules. Le trop- plein étant récupéré (environ 500 kg) pour une seconde fusion avec un grain plus fin.
Le charbon de bois élaboré sur place servait de combustible.
Le bocardeur et le patouilleur étaient chargés du minerai pour le trier, le laver et le concasser.
Les moules sculptés étaient en bois, en plâtre et actuellement en polystyrène. Pour façonner les produits il y avaient le modeleur, le mouleur, le noyauteur, le décocheur et l'ébarbeur.
En 1850 il y avait 60 ouvriers en deux équipes. Pour charger les fours, chaque chargeur portant 25 kg montait 10 marches afin de remplir le gueuloir tout cela dans une ambiance suffocante de chaleur et de bruit .
Le maître de forge dirigeait le travail. Le maître fondeur était le grand responsable.
Puis on avait le sableur pour les moules, le roulier pour le transport des matériaux et le gougeat qui était un enfant de 10 à 15 ans effectuant les menus travaux.
Au XIX ème siècle, la métallurgie de la vallée n'était plus compétitive, les anglais produisaient la fonte à bas prix et les Lorrains également. Les usines se reconvertissent en fonderie d'art, producteur de lampadaires, statues, fontaines ( près de 100 fontaines Wallace à Paris), entrées de métro parisien et grilles de balcons.
Une visite très intéressante commentée par une charmante dame qui a su répondre à toutes nos questions techniques.
Le déjeuner pris à Montier en Der dans une salle climatisée fut très copieux, excellent et fort apprécié.
Visite de l'abbatiale bénédictine de Montier en Der fondée par Saint Berchaire en 673 avec ses belles arcades et ses vitraux de l'école de Troyes.
Ceffonds,église Saint Remi du XVI ème siècle avec son merveilleux sépulcre et ses vitraux ; une véritable bande dessinée : la passion , la résurrection , l'arbre de Jessé, la légende de Saint Crépin et de Crépinien.
Ici se situe la maison de Jean d'Arc le père de Jeanne d'Arc.
Puellemontier avec sa verrière du XVI ème « l'arbre de Jessé ».
Lentilles : Saint Jacques et Saint Philippe, la plus caractéristique des églises à pans de bois et ses vitraux en médaillons.
Bailly le Franc : petite église avec son caquetoire, sans restauration.
Outines, maisons à colombages
Outines : Saint Nicolas la plus grande des églises avec la statue de Saint Gond que l'on invoque
contre la peste et le péché.
Les participants étaient satisfaits de toutes ces découvertes.
CR G et JM Minni
25 juin 2015 - Visite Base Aérienne Nancy-Ochey, Mirecourt
Le 12 janvier 1962 au cours d'une cérémonie présidée par le Général d'Armée Aérienne Paul STEHLIN, chef d'état major de l'armée de l'air : la base aérienne 133 de Nancy Ochey est officiellement crée.
Elle recevait comme nom de baptême « Commandant Henry Jeandet » en hommage au pilote qui s'est illustré au sein de l'escadron de chasse 2/7 pendant la campagne de 1940.
La base aérienne 133 est l'une des plus anciennes installations aéronautiques militaires françaises.
Crée en 1915 après l'expropriation de 150 hectares de terres cultivées.La base abrite aujourd'hui 3 escadrons de chasse volant sur Mirage 2000 D.
Cette base regroupe une grande partie des métiers que l'on peut trouver dans le civil :
certaines de ses activités sont spécialisées en aéronautique militaire : exemple, pompiers, contrôleurs, armuriers , mécaniciens avions et météorologues.
Accueil à la base et apéritif avec les intervenants
Les 38 participants ont été accueilli par le capitaine Lagrange et l'adjudant Hugo,historien de la base , qui nous ont expliqué son fonctionnement, son caractère défensif et protecteur.
Cette base est la plus haute de France en altitude 333 m , avec un périmètre de 8 km et
410 ha . 1600 personnes sont actuellement sur le site dont 17% de personnel féminin.
Un Mirage 2000 D et un siège éjectable
Deux pilotes nous ont donné des explications sur le maniement des Mirages 2000 , le fonctionnement du siège éjectable, du ravitaillement en vol, de sa puissance et de son autonomie.
Nous nous sommes initiés au pilotage automatique dans la salle du P C de travail.
Visite du Centre de Documentations et de Recherches Historiques fort bien expliqué par des bénévoles.
Un déjeuner fort apprécié des gourmets nous fut servi en présence des divers intervenants très ouverts à nos multiples questions.
Nous avons quitté la Base 133 fort à regret pour la ville ancienne de Mirecourt.

Le musée de la lutherie et de l'archèterie très bien documenté dans un ancien séchoir à bois nous étonna.
Un orgue musical dans le musée.
Ensuite visite du musée de la Musique Mécanique qui amusa et enchanta les participants qui n’hésitèrent pas à chanter et accompagner la musique.
Le musée de la Dentelle clôtura cette visite.
Ensuite un petit clin d'oeil sur les fabuleuses halles du XVII ème de cette cité marchande.
Visite de l'église Notre Dame du XIV ème,
Une journée bien remplie dans la bonne humeur.
CR G et JM Minni
2 juin 2015 - Visite de Notre Dame de Bonsecours par l'abbé Jacques Bombardier
Un beau soleil pour éclairer les somptueux décors baroques de l’église Notre-Dame de Bonsecours, un recteur, l’abbé Jacques Bombardier, heureux de nous en faire découvrir les trésors : histoire, architecture, hagiographie, théologie, spiritualité…, voilà qui a ravi la bonne trentaine de sociétaires venus découvrir, ou redécouvrir, ce lieu emblématique de l’histoire de la Lorraine et de la dévotion des lorrains à la Vierge Marie.
CR de l'abbé Jacques Bonnechose
A l'occasion du 150e anniversaire du couronnement de ND de Bonsecours, la paroisse a édité un document sur l'église qui sera disponible à cette date.
Pour nos adhérents, ils peuvent le consulter au bureau de l'association.
Pour obtenir un diaporama sur ND de Bonsecours cliquez sur photo/150602Eglise_de_Bonsecours_.pps
Quelques éléments supplémentaires
C'est la Sainte Chapelle des Lorrains.
A cet endroit le 5 janvier 1477 le jeune Duc de Lorraine René II livre bataille pour défendre son duché contre son cousin Le Grand Duc d'Occident : Charles le Téméraire.
Ce dernier est tué lors des combats. René II sort vainqueur. Sur le champ de bataille 5699 bourguignons sont inhumés dans une grande fosse, tandis que Le Téméraire eut droit à des funérailles grandioses à la Collégiale Saint Georges de Nancy.
En 1484 , un religieux obtiendra la permission du Duc de construire une chapelle et un ermitage pour y prier pour le repos des âmes des combattants.
En 1505 Mansuy Gauvin sculptera la Vierge à la demande de René II. Des miracles se produisent, une véritable vénération populaire va naître.
En 1737 , Stanislas Leszczynski, roi de Pologne et Duc de Lorraine déjà agé , demande à Emmanuel Héré de construire une nouvelle église à cet endroit pour accueillir son tombeau. La première pierre fut posée le 14 août 1738 par Monseigneur Begon, évêque de Toul et Emmanuel Héré la termina en 1741.
L'église souffrira à la révolution et les tombes de la famille Stanislas seront profanées et pillées. Ce n'est qu'en 1807 que les monuments et sépultures seront rétablis,
En 2009 , l'édifice à été restauré par la municipalité de Nancy.

En 1505, c'est Mansuy Gauvin qui réalise la statue de la Vierge en duchesse de Lorraine qui semble abriter son peuple sous son long manteau.
En 1630 , dans cette chapelle nombreux sont les fidèles priant la Vierge afin d'obtenir un miracle. Au dessus de la Vierge les anges représentent la France et la Lorraine . Ils portent la couronne offerte par le pape Pie IX en 1865,
En août 1914 , les Lorrains viennent prier par millier à Notre Dame de Bonsecours,
8 000 personnes par jour venant des 14 paroisses pour la protection de Nancy.
Le général De Castelnau après la victoire viendra remercier la Vierge en 1918.
Cet édifice est de style baroque.
Les statues de Sainte Catherine d'Alexandrie et de Saint Stanislas de Cracovie nous accueillent sur sa façade très étroite.
Le plafond est de Joseph Gilles Provençal de 1742 restauré en 1853, la Vierge est représentée.
Sur le baptistère c'est le Jardin d'Eden : l'arbre du bien et du mal avec le serpent de la tentation.
L'autel est du XIX ième siècle.
La chaire avec les 4 évangélistes Le Lion de Saint Marc, l'Aigle de Saint Jean, L'Ange de Saint Mathieu et le Taureau de Saint Luc.
Les confessionnaux ont été sculptés en 1884 par Eugène Vallin.
De très belles statues : Saint Jean Népomucène, Saint Joseph, Saint François de Paule, Saint Gaëtan, Saint Antoine de Padoue, Sainte Reine d'Alise et Saint François Xavier nous accompagnent.
De belles stalles en chêne avec les 12 apôtres qui représentent les 12 tribus d'Israël sculptées par Jules Laurent.
Le tombeau de Stanislas commandé par LouisXV à Louis Claude Vassé en 1768.
Le Cœur de sa fille Marie Leszczynska , Reine de France ,repose près du mausolée de son père. On y trouve également le mausolée de Catherine Opalinska son épouse et la pierre tombale du Comte Ossolinski, cousin de Stanislas.

C'est également l'église des Polonais. Tous les dimanches une messe est célébrée.
De nombreux ex-voto tapissent les murs d'un couloir qui mène à la sacristie.
Beaucoup de miracles en priant la Vierge de Bonsecours ont été exaucés.
éléments apportés par G et JM Minni
30 mai 2015 - Visite de Liverdun par M. da Ponte
Environ 30 personnes sont au rendez-vous pour prendre le bus pour Liverdun

LIVERDUN est une ville de 5 800 habitants bâtie sur un éperon rocheux qui domine la Moselle canalisée en 1960.
En 953 Gauzelin y établi une cure qui dépendait de la l'abbaye de Bouxières aux Dames.
Elle dépendait de l'évêché de Toul qui fut le plus grand diocèse de la Gaule à cette époque
( 2 000 paroisses). La ville est fortifiée vers 11165. L'évêque de Toul Pierre de Brixey fait reconstruire un château et ses remparts.En 1182 il donne à la ville l'autorisation de frapper monnaie. Il participe à la troisième croisade et meurt à Saint Jean d'Acre.

De chaque côté de la porte se trouvait un poste de guet.
A côté se trouvait un puits de 65 m.

Ici peut-être la trace de la deuxième porte fortifiée.

La maison du gouverneur
Les habitants de Liverdun avaient la Franchise du droit de pêche et de chasse.
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Dans une cave, dernier souvenir authentique de cette époque.
Au XV ième siècle les habitants restés fidèles à Charles le Téméraire furent durement punis
par le Duc de Lorraine.

Place de la Maison Commune du XII au XVIII ième.
Le marché se tenait sous les arcades.
Les mairies sont devenues obligatoires seulement en 1884.

Sur cette place la fontaine de 1854.

Le lavoir de la FLIE offert aux habitants par le maire de Liverdun le 10 mai 1901
l'industriel NOEL Nicolas.

Avec sa feuille de chêne : forêt de Haye
Un filet de pêche : ancienne franchise
Trois tours : ville fortifiée

Château CORBIN
Première tour : tour de la cagnotte
Deuxième tour : tour du Haut Siège
Acheté en 1837 par un banquier de Toul, puis en 1891 par la famille Corbin
célèbre mécène de l'Ecole de Nancy.
En 1904 il n'y avait pas de toiture simplement des créneaux.
Abandonné , le château fut réhabilité en 2005 .
Il fait partie du patrimoine culturel de la ville.

Eglise Saint Euchaire.
Saint martyrisé à Pompey en 362 ,revient à Liverdun en tenant sa tête décapitée entre ses mains où il rend son âme à Dieu. C'est un Saint céphalophore.
C'est Hugues des Hazards co-évêque qui a fait construire l'enfeu.
Enclos paroissial , maintenant office de tourisme.
Anciens établissements LEREBOURG
conserverie
A l'intérieur se trouvent encore des fresques de Guingot .
CR de G et JM Minni
22 mai 2015 - Visite de l'église St Sébastien de Nancy par JP Cornevaux
C’est presque 40 personnes qui sont au rendez-vous devant l’entrée.
La visite est très intéressante, guidée par JP Cornevaux, architecte qui connait très bien cet édifice puisqu’il a contribué, lors des travaux de rénovation, à la remise en état des voies piétonnes autour de l’église St Sébastien et guidé les visiteurs aux Journées du Patrimoine.
Un extrait de la visite :
Les 2 autels latéraux, en vis-à-vis, signés par Eugène Vallin (ébéniste qui sera très célèbre quelques années plus tard dans le mouvement de l’École de Nancy)
L’ensemble est d’un style très académique, mais on remarque sur la base, le drapé qui laisse penser au style Ecole de Nancy 1900.
La commande de la paroisse a été un style académique, le modern style était considéré comme art profane par « les bons croyants».
Anecdote : les 2 autels bloquent 2 portes, qui placées en vis-à-vis au milieu de l’église servaient de raccourci pour les gens qui ne voulaient pas contourner l’église sur la face nord.
Pour ceux qui n’ont pas la compilation réalisée par JP Cornevaux, n’hésitez pas à nous en faire la demande.
Date de création : 24/05/2015 @ 11:27
Dernière modification : 06/10/2016 @ 15:53
Catégorie : Sorties
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